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L'histoire de Caelorn l'orphelin
L'histoire de Caelorn l'orphelin
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5 mai 2010

Caelorn l'orphelin

*Une maison en feu, un couple pendu à un arbre, des nuages noirs, une troupe de pillards orcs et trolls, du sang, beaucoup...

Ces souvenirs épars sont ceux de Caelorn l'orphelin, arraché à ses parents dès son plus jeune âge pour être élevé dans un monde de brutalité. Son enfance aura été bercée par les coups de bâtons, les innombrables combats à affronter, les putains de Mafalène, la vie dans le bas coté des villes, la persécution, l'humiliation, les larmes mêlées au sang.

Il dut voler, tuer de sang froid, se battre, pour survivre, et ce depuis sa naissance.
Mais malgré tout, Caelorn a grandi dans ce monde trop ingrat pour lui. Il a grandi et est devenu un voleur professionnel, un assassin efficace et un mercenaire arrogant grâce aux leçons de son mentor appelé Le Lépreu, mort quelques années plus tard.*

Jour de ses Vingt ans

*Caelorn est désormais un bel homme de vingt années, le corps musclé afin de pouvoir frapper fort et vite, il goûte le soleil de fin d'après-midi à Grandlac lorsqu'un homme fort bien habillé l'interpelle*

-Bien le bonjour messire, je vois à votre... harnachement *regarde l'armure de Caelorn* que vous devez être, ma foi, quelqu'un d'habile au combat. Cependant votre jeune âge se lit dans vos yeux et vous semblez en avoir déjà vu bien assez sur ce monde. Accepteriez-vous de venir diner dans ma demeure ce soir ? J'ai besoin d'un homme de votre acabit pour mes affaires personnelles. J'habite dans un grand domaine niché au coeur des Montagnes d'Affreusac. La Pointe du Clairon est protégée par une garnison venue directement d'Hurletemps pour m'aider en cas d'éventuels raids pillards. Le mot de passe sera << Lorte>>.

*Et il s'en alla aussi prestement qu'il était venu laissant l'orphelin seul, qui n'avait pas pu placé un mot mais qui était tout de même fier d'avoir été reconnu par l'une des plus grandes personnalitées des Contreforts de Korkande.*

La Pointe du Clairon

*Caelorn l'orphelin arriva devant le grand édifice, ses yeux bleus pâles contemplèrent le batîment, ébahis. Le retour à la réalité fut brusque, la gifle du Lieutenant de charrerie qui le sommait de donner le mot de passe ou de s'en aller avant de finir en geôle.*

-Non mais j'y crois pas ! Regardez-le ce crétin ! Tu as une minute pour me débarrasser le plancher ! Criait-il.
-Et toi le moustachu tu as cinq secondes pour te taire avant que je ne t'éventre comme il se doit aux chiens de l'armée, Lorte.
-Eh ! Et bien voilà quelqu'un qui a du répondant, je me nomme Birneld, le maître t'attends, mais je t'ai à l'oeil.
-Ne me regarde pas trop avant de le perdre ton précieux oeil.

*Sur ces dernières paroles, l'orphelin s'engagea dans la grande allée menant au célèbre Salon d'Or, salle à manger de l'aristocrate. Une immense pièce recouverte de tableaux, de peintures, de portraits, de bustes, les murs étaient en or, les portes étaient en or et même les serrures étaient en or. Il prit place sur un chaise, se servit parmi les nombreux plats disposés sur la tablée et daigna enfin porter son attention sur son mystérieux hôte.*

-Je vois que vous souffrez de la faim, mangez à votre guise. Bon mangeur, bon travailleur comme on dit, connaissez-vous des proverbes messire ?
-Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.
-Ah, hum... oui en effet... *Reprenant ses moyens* Donc, je ne vous ai pas fait venir dévorer mes provisions pour rien, vous vous en rendez compte. J'ai besoin d'un homme talentueux comme vous dans ce qui est de l'assassinat, vous êtes preneur ?
-Hum, ma réputation me précède, du temps qu'il y a des femmes, de la bière et des pièces d'or je suis disponible.
-En effet, je suis prêt à vous payer 3000 pièces votre première cible, convenable ?
-Nous allons bien nous entendre.
-Parfait, alors partez sur-le-champ chercher un gnome nommé Makoutils et tuez-le, j'ai entendu dire selon mes informateurs qu'il se cache dans les bois près de Gangrelorne, sois prudent Caelorn et ne me déçois pas.
-Bien, *avale une dernière gorgée de liqueur aux amandes* au fait, j'ai remarqué que vous connaissez mon nom, qu'en est-il du vôtre ?
-Edmon, Edmond De Castelaubois.

*Tournant le dos, Caelorn partit pour son premier gros contrat mais il ne se doutait pas encore, que sa vie ne serait plus jamais la même.*

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