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L'histoire de Caelorn l'orphelin

L'histoire de Caelorn l'orphelin
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30 novembre 2010

Flashback

*Sur le continent de Génantier, certaines abeilles possedent des venins extrêmement rapides capables de terrasser un humain de taille et de masse moyenne en quelques secondes. Ces mêmes abeilles sont très prisées pour ce même venin qui, mélangé à de la liqueur d'amandier et à du cuir bouillie de loup, permet de guérir et de désinffecter les blessures les plus graves.*

*Aussi tel était le quotidien de Fez, receuillir le venin de ses 20 000 abeilles tout les matins. Pour ce faire, il utilisait un habile procédé d'appât sur des tiges en métal que seul les personnes de ce métier comprenaient.*

*Fez était très superstitieux et chaque pas de travers qu'il faisait dans la journée l'amenait à penser qu'un malheur s'abattrait sur ses abeilles et sa famille car oui, ses insectes étaient plus importants que sa femme et ses deux fils.*

*Ce matin avait commencé comme tout les autres, après une nuit d'amour et de violence avec sa femme, il se leva et alla, comme à son habitude, jeter un coup d'oeil aux ruches histoire de voir si ses "amis" étaient réveillés. Il se pencha sur la première ruche qu'il rencontra. Il écarta les longs cheveux blonds et gras qui lui tombaient devant les yeux et jugea que tout allait pour le mieux. Son petit rituel de salutations à ses abeilles dura un bonne dizaine de minutes puis, levant les yeux derrière la dernière des ruches, il aperçut une sorte de nuage de poussière avec plein de points noirs au sol.
Intriguer, il alla prendre sa boîte contenant différents morceaux de verre superposés les uns sur les autres de telle sorte qu'il puisse voir plus loin. Ce qu'il vit lui glaça le sang et fit monter de la sueur froide dans son dos.
Des centaines...Non...Des milliers de pillards orcs et trolls ravagant tout sur leur passage se dirigaient vers sa petite maison. En panique, il prit immédiatement les choses en main, il grimpa au premier étage de sa modeste bicoque et réveilla sa femme.*

-Debout, allons debout Selenn ! Il nous faut partir !
-Mmmmhh... laisse-moi tranquille...Je veux dormir...
-Pas le temps ! Tu n'es bonne à rien mais je tiens à toi, LEVE-TOI !

*Il la gifla avec un telle violence que ses deux enfants se réveillèrent et vinrent voir ce qui se passait. L'ainé, Alcalir avait 9 ans mais était étonnamment intelligent pour son âge quand à Caelorn, le benjamin, avait 5 ans et ne comprenait pas vraiment que l'on puisse en vouloir à sa famille.*

-Alcalir, prépare ta valise et celle de ton frère en s'en va immédiatement, Selenn, cesse donc de pleurer et range mes affaires, je vais préparer les ruches. *Il sortit de la pièce en courant laissant sa femme et ses enfants dans l'incompréhension totale.*

*Quelques minutes plus tard, ils commencèrent à partir sur un char tiré par deux gros boeufs contenant deux ruches enprisonnés dans des tissus pour qu'elles ne piquent personne et comme valise seulement le stricte nécessaire, comem les vêtements. Fez héla les boeufs et regarda derrière lui, il comprit à ce moment que c'est perdu d'avance, une vingtaine de pillards arrivèrent à dos de reptiles géants ressemblant à de gros lézards. Ils n'étaient qu'à une centaine de mètres d'ux et les auraient bientôt rattrapés.*

-Aller aller hue hue ! *hurlait Fez* Selenn...
-Quoi ?
-Pardonne-moi de t'avoir traité ainsi durant toutes ces années je t'aime...
-Moi au... *Sa phrase fut subitement interrompue par une lance de 5 pieds de longs qui venait de la transpercer en plein coeur.*
-Meerde ! *Cria Fez*
*Il arrêta des boeufs et sortit un épée longue à la lame émoussée, il s'avança vers les premiers assaillants et dit :*
- Avancez fils de putain ! Vous n'aurez pas mes fils !
*Un orc ria, et sauta sur Fez qui n'eu pas le temps d'esquiver et se retrouva étouffé sous le poid de son adversaire. La créature le rua de coup mais tomba à la renverse à cause d'Alcalir qui lui tirait les cheveux de toute ses forces. Un troll arriva au galop sur son lézard et coupa net la tête de l'enfant.*
-NOOOOOOOOOOOOOOONNN !!!!! *Hurla Fez*

*Alors l'orc libéré sortit une corde de son sac et organisa rapidement un gibet de fortune à la branche d'un arbre. Ainsi furent pendu Fez et Selenn Delame.*

*Paniquer, le petit Caelorn coura un direction d'une petite forêt, deux gros orcs crasseux et hilares de chasser un enfant à ses trousses. Il courrait à en perdre haleine mais les deux orcs étaient trop rapides pour lui, au milieu de cette forêt il allait mourir. Le sort s'acharnant sur lui, une corde le fit trébucher. Il regarda ses poursuivants qui étaient excités à l'idée de violer et de tuer un petit humain. Ils s'avancèrent en marchant tranquillement vers l'enfant tout en enlevant leurs ceintures et en déboutonnant leur pantalon quand une aiguille de Keliko ( poisson à épines extrêmement pointues vivant au large de Génantier ) traversa l'oeil droit du premier orc, il s'effondra au sol, mort. Le deuxième dégaina ses deux haches courtes et regardait de tout les côtés quand un homme vieux et courbé se présenta avec une petite dague et un bâton dans les main et dit :*

-Ramassis de raclure de pelle à merde ! Viens voir si tu te fais ridicuiser par un vieillard ! *En rigolant*

*Énerver par l'audace de cet humain, l'orc fonça et tout se passa très vite. Techniquement, le vieillard donna un coup de bâton dans le ventre bedonnant de l'orc, lui frappa avec son pieds très fort dans le genoux le brisant net et planta la dague dans l'arrière de la tête de telle sorte que la pointe de l'arme ressortait par la bouche. Pour Caelorn qui était allongé par terre, terrorisé, l'orc s'était écroulé par terre dans une mare de sang.*

*Le vieil homme releva l'enfant et lui dit :*

-Ca va gamin ? T'as pas l'air bien... Je m'appelle.. Bah ! Tout le monde s'en moque, on me nomme le Lépreux. J'ai vu tes parents pendus donc j'en déduis que tu n'as plus de famille n'est-ce pas ?
-O...Oui...
-Tu es bien rapide pour ton âge, tu veux que je t'apprenne à survivre dans ce monde injuste et sans pitié ou tu préfères aller directement mendier en ville ?
-Je ne veux pas mendier...
-Bien. Alors voici quelques règles dont il faudrait que l'on parle. Tout d'abord...

-CAELORN ! Réveille-toi, on embarque dans quelques instants ! *Aboya Nurin, sur le quai en attendant le bateau en direction de Mafalène*.

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1 novembre 2010

Bonjour à toutes et à tous, après une absence prolongée, je vous livre le prochain écrit des aventures de Caelorn l'orphelin, excusez-moi encore de mon absence et bonne lecture :)

Retrouvailles

-Caelorn ? C'est bien toi ?
-Toi...
-Quel heureux hasard de se retrouver ici, mon ami !
-De un je ne suis pas ton ami et de deux, depuis quand tu es dans la région ?
-Depuis trois années.
-Et qu'est-ce que tu y fais ?
-J'ai fais de florissantes affaires il y a trois ans en Kokanie du Sud, l'argent que j'y ai gagné m'a permis de vivre ici à Danakiel et d'être professeur de magie à l'université Dak.
-Hum hum...
-Des affaires ? Tu es un escroc !
-Je dirais plutôt négociateur malin.
-Mouais...
-HUM HUM !
*Nurin attendait depuis bien cinq minutes sans comprendre ce qui se passait, prêt à trancher le mage en deux au moindre mouvement suspect.*
-Ah oui, Arcknor voici Nurin, mon compagnon de voyage.
-Salutations maître nain.
-Salut à toi mage ! *Dit Nurin*
-Bon et bien, je vais voir s'il me reste des serviteurs en vie pour nous préparer le petit déjeuner, le jour se lève.
-Fais donc. *Dit l'assassin*
*Arcknor sortit de la pièce et héla un majordome qui commençait à enlever les cadavres des autres majordomes tués par les deux "invités". Pendant ce temps, Nurin chuchota à son ami :*
-Caelorn, nous n'pouvons pas trop nous attarder ici, il nous faut le tuer ou bien Edmond enverra sa milice personnelle après nous et alors, nous ne pourrons plus nous cacher !
-Pour l'instant on ne tue personne, Arcknor est puissant à distance mais faible en combat rapprocher, il peut nous être utile...
-Qu'as-tu en tête ?
-Nous pourrions nous faire enrôler pour la guerre qui sévit sur le continent Lorr, à tout les trois nous monterions rapidement en grade, seront très bien payés et seront des héros de guerre.
-Tu es sérieux ?
-Bien sûr que non abruti, nous allons repartir à la Pointe du Clairon et nous détruirons tout une fois sur place, Edmond est riche et a une milice assez puissante il est vrai. Nous pouvons devenir des seigneurs, des seigneurs régnant sur tout les Contreforts de Korkande !
-Toi avec ton sens de l'approche discrète, moi avec mon sens de te faire louper ton approche discrète, le mage je ne le connais pas mais il doit sans doute avoir un défault lui aussi. Nous ne pouvons y arriver, ouvre les yeux Caelorn !
-Ouvrir les yeux ? *Hausse la voix* Ouvrir les yeux ? Sais-tu seulement à qui tu parles le nain ?
-A un homme un peu trop sûr de lui ?
-A un assassin qui n'hésiterais pas à te tuer si cela lui serait favorable.
-Prends garde Caelorn, tu connais des choses sur moi mais j'ai des talents cachés, je peux très bien...
*Arcknor revient dans la pièce et annonce :*
-Alors mes amis, vous venez ? Cela fait maintenant cinq bonnes minutes que je vous appelle depuis ma salle à manger. Le dîner est servi.
*De méchante humeur, Nurin descendit dans la salle à manger d'un pas rapide. Caelorn lui, était assez amuser de voir le nain lui tenir tête, cela ne ferait que précipiter les choses...*

*Après un copieux petit déjeuner, Caelorn déclara :*
-Arcknor, je veux que tu sois mes ordres direct, un jolie paquet est à portée de main, qu'en dis-tu ?
-D'une part, tu n'exiges rien, d'autre part, parle m'en plus.

*Alors Caelorn commença son long récit, de sa rencontre avec l'aristocrate Edmond, de ses combats, de la prison... Il expliqua avec des termes précis sa mission envers Arcknor, le paiement, son plan pour renverser Edmond de son "trône". Le mage l'écouta très attentivement, après une bonne heure, le temps que Caelorn eut finis de conter son histoire, ils se levèrent.*

-Caelorn, je suis heureux de t'avoir revu, Nurin de vous avoir rencontré. Votre projet est désormais notre projet, j'accepte votre invitation et je me joins donc à votre groupe.
*Lève sa coupe et ajoute en souriant :*
- LONGUE VIE A NOUS !!

*Tous burent le vin de l'amitié mais un seul mentait sur ses intentions...*

7 juin 2010

L'Evasion

*Assis dans leur cellule, Nurin et Caelorn s'occupait comme ils le pouvaient. Le nain tressait sa barbe qui lui arrivait pratiquement aux pieds tendit que l'humain se contentait de faire un trait sur le mur.*
-Quarante-trois jours... C'est long, beaucoup trop long. Nous partons ce soir, même s'il faut y laisser la vie. Dis Caelorn
-Patience, 17 ans, ça passe vite tu sais. Même si normalement nous devrions avoir 3 semaines, 17 années c'est pas grand chose. Répondit Nurin
-Oh je t'en prit arrête ! Il ne fallait pas me piquer mon poignard pour le planter dans l'entrejambe du garde, c'est ta faute.
-Il me tirait par la barbe !
*La dispute dura encore un temps puis ils se calmèrent tout les deux. Lorsque la nuit arriva sur Dakaniel, les deux amis entrèrent en action. Caelorn sortit sa lame secrète de sa bouche et commença à crocheter la serrure de la    porte de leur geole. Pendant ce temps, Nurin mangeait des pruneaux tranquillement dans un coin de la pièce. Un petit cliquetis avertit les deux fuyards que la porte était ouverte, ils l'ouvrirent sans bruit, et se faufilièrent silencieusement dans le long couloir mal éclairé des souterrains de Dakaniel. Ils crochetèrent encore quelques portes et arrivèrent à la salle des confiscations, la salle où était entreposer tout les biens confisqués des détenus. Malheureusement, un garde veilleit sur le butin, il dormait. Les deux amis avancèrent trèèès doucement dans la pièce, en veillant à ne faire vraiment pas un seul bruit, ils retenaient presque leur respiration.

Lorsque soudain, un PROOOOOT très sonore éclata dans la salle, Nurin avait malencontreusement laissé échapper un gaz... Le garde se réveilla, se tourna vers eux, les regarda pendant un moment, très étonner. Caelorn tourna lentement sa tête vers le nain qui était tout rouge.*

-Euh... Je... Désolé... C'est... C'est les pruneaux... Ca me chamboule l'estomac à chaque fois que j'en mange mais c'est tellement bon... Dit Nurin en baissant les yeux

*Ne se laissant plus impressionner par les fugitifs et par l'odeur néfaste qu'avait dégagé le nain, le garde sortit sa masse d'arme et fonça sur Caelorn qui cracha sa lamelle de rasoir mais manqua sa cible de quelques centimètres. Il reçut un grand coup sur l'épaule droite, tomba à la renverse sous la force de son assaillant. Alors que le garde allait redonner un coup, Nurin lui sauta dessus et lui martela le visage de coups de poings.

Le pauvre garde désormais le visage en sang parvint à agripper l'oreille du nain et à la tirer de toute ses forces. Il se dégagea de l'emprise de Nurin qui hurlait de douleur en se roulant par terre, les deux mains sur l'endroit qui était supposé être son oreille gauche mais où reposait un trou béant. Le garde se releva rapidement, balança une oreille sur le côté, et attaqua de nouveau Caelorn qui rampait le plus vite possible vers sa lame secrète. Le garde courait derrière le voleur qui rampait de plus en plus rapidement et au moment précis où le garde agrippa Caelorn par son épaule meurtrie pour le relever, ce dernier se mit debout brusquement et posa ses lèvres avec force sur la gorge exposée du garde.

Un silence, le garde essayait de parler mais le souffle lui manquait, il ne pouvait plus respirer... Caelorn éloigna ses lèvres du cou de son adversaire cracha du sang et observa le spectacle. Un homme, père de deux fils, marié à une jeune femme qu'il aimait plus que tout au monde, se vidait de son sang, une petite lame ressemblant à une lame de rasoir plantée dans sa gorge, il tituba et s'effondra.

L'adrénaline du combat s'atténuait chez Caelorn qui se hâta de se diriger dans la petite salle où était entreposer ses affaires et celles du nain. Il farfouilla dans sa la sacoche normalement accrochée à sa ceinture, sortir quelques bandages. Il en appliqua un sur son épaule droite et accourut au secours de Nurin qui bougeait faiblement dans un coin de la grande pièce, à quelques mètres du cadavre du garde. L'assassin soigna patiemment la blessure de son ami, lorsqu'ils furent tout les deux plus ou moins rétablis, il s'habillèrent et se préparèrent.

Ils s'arrêtèrent brusquement lorsque des sons leur parvinrent des couloirs. On approchait. Nurin éteignit rapidement les torches accrochée aux murs et se cacha dans le coin le plus sombre de la salle. Caelorn sortit une de ses dagues et se colla contre le mur tout près de la porte. Ils attendirent en silence.*

-Groumpf, toujours moi qui suis de nuit, c'pas juste ! Dit une voix grave

*Le garde venait relayer son conjoint décédé. Il ouvrit la porte, s'arrêta sur le seuil, grommela qu'on y voyait comme à travers une pelle et s'avança dans la pièce. Aussitôt, Caelorn l'aggrippa, mit sa main gauche sur la bouche de sa victime et planta sa dague de sa main droite dans le dos du garde. Il le coucha sur les dalles sans un bruit, fit un léger signe de la tête au nain lui faisant comprendre que la voie était libre et ils s'en allèrent tout deux dans le long couloir circulaire qui montait vers la sortie des souterrains.

La plupart des gardes dormaient d'un sommeil lourd dans leur lits et même ceux qui étaient de garde somnolaient. Les deux fugitifs n'eurent pas grand mal à s'échapper du reste du domaine.
Une fois sortis de leur prison, ils coururent  dans la forêt de Branar pendant quelques minutes puis s'arrêtèrent pour reprendre leurs forces rapidement.*

-Trop d'émotions pour aujourd'hui Caelorn, reposons-nous un peu et nous verrons ce qu'il faut faire demain. Suggéra le nain
-Non ! Je ne peux plus remettre la mort du mage à plus tard, nous irons cette nuit lui rendre visite.
*Devant le regard déterminer et effrayant de l'assassin, Nurin jugea bon de faire ce que son ami voulait. Il partirent donc en quête du mage afin d'honorer leur contrat.
Après une heure et demie de marche, ils arrivèrent devant la villa de leur cible, ils obtèrent pour un plan simple : on entre et on massacre tout ce qui bouge - l'idée venait de Nurin-
Nurin défonça la porte, Caelorn entra et taillada le visage des deux personnes les plus proches de lui avec ses lames. Ils montèrent à l'étage en cherchant les chambres, une fois qu'ils réussirent à entrer dans celle d'Arcknor, il les attendait dans une grande robe blanche, avec un grand bâton lumineux dans les mains.
Malgré son air intimidant, le mage était pris par surprise au beau milieu de la nuit. Il avait le visage hagard et ses réflexes n'étaient pas très bons lorsqu'il était fatigué. Il se prépara à lancer un éclair de givre et de feu à la fois sur Caelorn qui lui fonçait dessus mais trop tard, l'assassin était déjà sur lui et lui avait donné un coup de pied qui interrompit son incantation. Caelorn attrapa le mage par le cou, le plaqua par terre et regarda son visage avant le lui enlever toute expression avec la libération mortelle. Caelorn et Arcknor se regardèrent pendant quelques secondes et le mage dit :*

-C...Cae...Caelorn ? C'est bien toi ?
-Toi...
A LIRE LA SUITE ;)

30 mai 2010

Arcknor

*Après une nouvelle nuit bien arrosée, le nain et l'orphelin se mirent en quête de trouver le domicile de leur prochaine victime. Grâce aux indications très utiles de Nurin, ils arrivèrent très vite devant une grande demeure, l'habitation d'Arcknor.*

-Bon, j'essaie de monter sur le toit. Pendant ce temps, tu frappes à la porte et tu le distrait. Dit Caelorn, impatient d'en finir.
-Il y a un petit problème, on risque de tomber sur son...
-Je ne veux rien savoir, nous exécutons mon plan et on rentre chercher les sousous.
-Oui mais ce sera sûrement son...
-Assez ! Tu n'es pas censé discuter mes ordres, je te fais signe lorsque je suis prêt.
-Comme tu veux.

*Caelorn commença directement à escalader la façade de la villa. Arriver sur le toit, il sortit un arc de fortune qu'il avait fabriquer la veille au soir, dans la forêt. Il mit un peu de substance verdâtre sur la pointe de sa flèche ( sans doute un quelconque poison ), banda son arc et fit signe à Nurin d'ouvrir la porte.*

*TOC TOC TOC....Un homme bien habiller ouvrit la porte.*

-Bonjour et bienvenue à la demeure d'Arcknor, maître bien aimé, que nous vaut votre présence puissant seigneur ?

*L'ignorance des différentes castes qui existent chez les riches sont inconnues à Caelorn :
-Maître de la villa, propriétaire.
-Famille du maître.
-Cuisinier.
-Intendant.
-Serviteur ( majordomes, laveur de sol et, entre autres, portier ).
C'est donc un portier qui fit face à Nurin et qui reçut la flèche empoisonnée dans l'épaule droite. Il bafouilla quelques mots intelligibles, ses yeux blânchirent, sa peau se colora en bleue, de la bave coulait en abondance de sa bouche. Il tituba, leva la main avec peine vers Nurin et s'affaissa.
Caelorn, surprit, ne réalisa pas tout de suite qu'il venait de sonner l'alerte dans toute la maisonnée et dans quelques heures, dans toute la ville.
Nurin lui se frottait les yeux, la négligence de son ami envers ses conseils leur coûterait peut-être la vie.
Des cris retentirent dans l'immense maison devant la vue du cadavre. Alerter par tout ces bruits, Arcknor, habiller d'une grande robe multicolore, arriva en hâte devant la porte et dévisagea le nain qui se tenait penaud sur le perron. Reprenant ses esprits, ce dernier dégaina son énorme hache et commença à effectuer des moulinets vers sa cible.
Arcknor fit apparaître un bouclier autour de lui, il psalmodia rapidement quelques mots et se retrouva à une vingtaine de mètres du nain. Depuis cette distance, il aperçu Caelorn perché sur son toit qui observait la scène, ébahi. Le mage souleva une brique magiquement et la propulsa grâce à une incantation sur la poitrine de l'assassin qui, déséquilibrer par le choc, dégringola de son perchoir et atterrit sur le sol, inerte
Nurin, hurla de rage et lança sa hache en direction du mage, qui l'esquiva et profita que son adversaire soit désarmé pour lui balancer une série de sorts que le nain, reçu de plein fouet.
Sans défense, son armure brisée, il marcha encore lentement en titubant légèrement et tomba, inerte lui aussi.*

*A son réveil, Caelorn se trouvait dans une cellule exigüe, avec un garde qui le sommait de prendre son repas, Nurin dormait  à côté de lui. Il étaient en prison, le combat contre ce mage, cet Arcknor, n'étais que remit à plus tard.*

9 mai 2010

Nurin

*Le soleil avait disparu depuis plusieurs heures de l'horizon, les animaux nocturnes sortaient, les oiseaux dormaient, Caelorn buvait. Assis sur un tabouret inconfortable dans la taverne du Bâton Chanteur, à Hurletemps. Il se disputait avec un nain alcolique de comment boire tout en massacrant des guêpes géantes.*

-Moi...Moi je dis que tu prends ta chopine, tu la poses par terre...hips... tu sors ton arme et tu éventres l'animal.
-Tu te vantes de tout savoir...burp...mais tu ne sais rien ! Il faut noyer la guêpe dans ta bière et après tu bois !
*La discussion se transforma en bagarre, les deux hommes îvres morts furent jetés de la taverne, arrivèrent dans le caniveau où ils y passèrent la nuit. Le lendemain, après le réveil, ils allèrent tout deux vomir dans les canaux de la ville.*

-Tu m'as parlé d'un travail hier soir, dit le nain à Caelorn, peut-être que je pourrais t'aider à l'accomplir non ?
-Non, ce travail ne concerne pas les personnes dans ton genre, laisse moi tranquille, j'ai des choses plus importantes à faire.
-Allez quoi, nous avons vomis ensemble dans les canaux, c'est un signe ! Je peux assurer ta protection pendant que tu fais ton travail !
-Je n'ai pas besoin de ton aide, vas-t-en.

*Caelorn ramassa ses affaires et partit pour Dakaniel. Sur le chemin, il pensa à tout les bons moments que les petits garçons devaient vivre avec leurs familles. Lui, il ne se souvenait de presque rien. Le Lépreu qui avait été comme un père pour lui était mort. Plusieurs jours plus tard, il arriva en vue de Dakaniel, une fois dans la cité, il fit du troc avec des marchands, se trouva une chambre de libre dans l'auberge "Au bon lit" et passa sa soirée enfermer dans la petite pièce exigu à relater les quelques souvenirs qui lui restaient de son enfance.
Le lendemain, n'ayant plus assez d'argent pour se payer de quoi s'alimenter, il partit chasser dans la forêt de Branar.
Après plusieurs tentatives ratées d'attraper des lapins, il se dirigea vers la ville quand un mouvement sur sa droite attira son attention. Lentement, prudemment, il approcha des fourrés quand soudain, un ours d'une toise et demi lui sauta dessus. L'orphelin tomba à la renverse mais avant que l'ours ne le défigure, il roula entre les immenses pattes de l'animal, se releva et compris qu'il était en grand danger. Trois autres ours plus grands que le premier étaient autour de lui. Il lança son poignard dans le poitrail du premier monstre, sans effet. Il comprit à ce moment là qu'il était perdu et que toute résistance était inutile. Tout à coup, un cri retentit et un nain le visage déformé de colère arriva en courant habillé d'une armure de plaque très imposante et commença à décimer les animaux.
Caelorn se joignit au massacre, il sortit ses deux dagues et les planta dans la gorge de l'ours le plus proche, le nain faisait des moulinets avec sa grande hache. Lorsque tous les animaux furent tués, l'orphelin, prudent évalua ses chances de tuer le nain, elles étaient infimes. Ce petit homme bourru était bien plus puissant qu'il n'y paraissait.*

-Eh bé ! J'ai bien fait de te suivre l'ami, sans moi tu étais bien mal parti. Lança le nain
-Je te remercie grandement pour ton aide, quel est ton nom ?
-Je m'appelle Nurin et toi ?
-Mon nom est Caelorn.
-Bien, ne restons pas ici, ça commence à puer...
*Caelorn et Nurin campèrent donc près d'un arbre millénaire, en cuisinant deux lapins embrochés sur un grand bâton, lui-même posé au dessus de leur feu de camp.*
-Alors, tu as fait ce que tu devais faire ?
-Hélas non pas encore, c'est une affaire qui demande du temps.
-Ecoute, nous sommes amis maintenant. En tant que ton ami, je me dois de t'aider dans tes recherches, si tu me parlais un de ce fameux travail, hein ?
*Silence*
-D'accord. Je ne suis pas un bon ami comme tu dois le croire, je suis un assassin et l'on m'a engager pour tuer un mage nommé Arcknor.
-Recevra-tu un paiement en échange de sa mort ?
-Oui, 500 pièces d'or.
-Arcknor, c'est un grand homme, très fort, l'approcher sera aisé mais le tuer, tu as peu de chances tout seul. Peut-être...Peut-être que si je le tue avec toi, je pourrais avoir les avoir la moitié du bénéfice convenu, qu'en penses-tu ?
-Si la puissance de ce mage est semblable à celle que tu racontes, j'accepte ton marché. Nous partirons à sa recherche dès demain.
-Inutile, je sais où il habite...
*Caelorn venait d'avoir pour la première fois de sa vie, un véritable ami, quelqu'un sur qui il pouvait compter.
Ils allèrent se couchés sans savoir que tuer Arcknor allait bouleversé l'orphelin.*

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7 mai 2010

Un paiement "sans danger"

*Caelorn remontait paresseusement le chemin sinueux qui menait à la demeure d'Edmond.
Il remonta en hâte l'allée, arriva devant le portique et Birneld lui barra la route.*
-Revoilà not' gaillard ! Mot de passe ?
-Lorte.
-Loupé.
-Makoutils ?
-Non-plus.
-Clairon ?
-Toujours pas. *Sourire méchant*
-Ma-lame-dans-ton-ventre-si-tu-ne-te-poussse-pas ?
-Des menaces ?
-Pas qu'un peu, écarte-toi. Maintenant. Dit Caelorn d'un ton ferme.
-Je te laisse passer, je parlerais au maiître de ton comportement excessivement agressif, provocateur en plus des menaces.
-Reste sur tes gardes, chien.
*S'en allant plus loin*
-J'ai entendu...
*Edmond descendit les marches du perron rapidement, salua les sentinelles en passant et dit à l'orphelin :*
-Caelorn, beau travail, voici tes 3000 pièces *tend un sac en toile* tu les a méritées.
Es-tu disponible pour un autre contrat ?
*Le visage impénétrable*
-Oui.
- Parfait ! Tu dois tuer un mage nommé Arcknor dans la Cité de Lumière, Dakaniel.
-Je prends, salaire ?
-500.
-Ca ira.
-Prends garde, il est très fort avec la magie du feu, c'est un redoutable adversaire.
-J'aviserais, au revoir !

*Tourne le dos à l'aristocrate et s'en va d'un pas décidé. A mi-chemin entre Grandlac et Edmond, un vieil homme assis sur une souche l'interpella.*

-Hep, chien galeux, donne moi tout ton argent, et vite !
-Dis donc le vioc, faut arrêter d'acheter n'importe quoi à la foire de Sombrerune.
Regarde les arbres mon jeune ami, plusieurs archers attendent que tu refuses de me donné ta bourse pour cribler de flèches chaque partie de ton corps.
-En effet, une embuscade à neuf, pas peur de perdre comme cela, la lâcheté en évidence !

*Plus vite que l'éclair, Caelorn sortit son poignard de sa ceinture, le lança sur le premier archer qui le reçut dans la gorge. Il effectua une roulade en avant, attrappa le vieillard, porta sa dague contre son cou et au moment de couper sec, une masse lui heurta l'arrière du crâne, le laissant à terre, inerte.*

*2 heures plus tard.*

*Caelorn ouvrit les yeux, le soleil se couchait. Il s'assit péniblement dans l'herbe, constata qu'il était dans le bois qui entoure Grandlac et qui devient très dangereux la nuit. Un message avait été délicatement déposer dans sa botte droite. La lettre disait :*

Cher Caelorn, nous ne vous avons laissé que quelques piecèttes, de quoi acheter de la nourriture, vous n'auriez pas du réagir si vivement, nous reviendrons en temps voulu, prenez soin de vous.

La Confrérie Kilnias.

6 mai 2010

Makoutils le futé

*Le soleil se couchait lorsque que Caelorn arriva devant la grotte de Makoutils, il descendit de son cheval blanc, se camoufla et entra, sur ses gardes. La grotte se présenta comme un antre sinistre digne d'un grand sorcier à part qu'elle était truffée de pièges en tout genre. Après une longue marche l'orphelin arriva devant une porte en bois, il entendit un voix fluette psalmodier des paroles incompréhensibles. Il pénétra dans une pièce très large mais peu grande en longueur où un tout petit homme somnolait sur une grosse pierre. Caelorn sortit son petit poignard de sa ceinture, s'approcha discrètement lorsqu'une balle en plomb l'atteignit au flanc, il avait marché sur un piège qui avait fait tirer un tromblon.

Le bruit réveilla le gnome qui, ni une ni deux, sauta à terre et atteignit une épée, il la brandit et l'abattit sur Caelorn qui malgré la douleur et tout le sang qu'il perdait, esquiva. L'orphelin lança son poignard en direction de Makoutils qui le reçu à l'épaule. Les deux combattants étaient blessés, Makoutils était tout blanc, sa faible constitution ne l'avais pas préparé à de telles blessures quant à Caelorn, il envisageait ses possibilités de victoire.

Pendant un moment, ils se dévisagèrent puis le petit homme prit l'initiative, il sauta par dessus une table, écarta l'arme de Caelorn, lâcha la sienne et rua de coups le voleur.
Makoutils était maintenant assis sur l'orphelin qui saignait au visage et perdait de plus en plus de sang à cause de l'hémorragie qui s'était déclenchée dans son ventre par le projectile.*

-Qui es-tu et pourquoi t'introduis-tu dans ma demeure pour me tuer ? Demanda le gnome.
-Je suis Caelorn, fils de personne, engager par Edmond de Castelaubois pour te tué.
-Ha ha, tu croyais vraiment que me tuer serait si facile que cela, ma ruse est sans limite, la preuve tu es à ma merci.
-Plus pour longtemps, pauvre de toi.

*Caelorn sortit de sa bouche une toute petite lame qu'il cracha au visage de Makoutils, cette dernière se planta pile dans le globe oculaire droit du petit homme qui poussa un hurlement, le visage deformé par la douleur, il roula jusqu'au mur le plus proche, les deux mains sur le visage.
L'orphelin en profita pour se relever, asséner un coup de pied dans le ventre du gnome qui étouffa un cri sourd. Ensuite il ramassa sa dague, prit Makoutils par les cheveux, lui exposa le cou et l'égorgea. Lentement, pour bien le faire souffrir puis le laissa se vider de son sang. Il appliqua aussitôt des bandages sur ses blessures. Ceci fait, il reprit sa petite lame sur l'oeil du gnome, la lava dans un bol d'eau sur une table proche et la remit dans sa bouche, collée au palais. Il ramassa également le poignard planté dans l'épaule du mort, il le rangea dans sa ceinture, essuya ses dagues dans les habits de sa victime, sortit de la grotte et repartit à la Pointe du Clairon.*

5 mai 2010

Caelorn l'orphelin

*Une maison en feu, un couple pendu à un arbre, des nuages noirs, une troupe de pillards orcs et trolls, du sang, beaucoup...

Ces souvenirs épars sont ceux de Caelorn l'orphelin, arraché à ses parents dès son plus jeune âge pour être élevé dans un monde de brutalité. Son enfance aura été bercée par les coups de bâtons, les innombrables combats à affronter, les putains de Mafalène, la vie dans le bas coté des villes, la persécution, l'humiliation, les larmes mêlées au sang.

Il dut voler, tuer de sang froid, se battre, pour survivre, et ce depuis sa naissance.
Mais malgré tout, Caelorn a grandi dans ce monde trop ingrat pour lui. Il a grandi et est devenu un voleur professionnel, un assassin efficace et un mercenaire arrogant grâce aux leçons de son mentor appelé Le Lépreu, mort quelques années plus tard.*

Jour de ses Vingt ans

*Caelorn est désormais un bel homme de vingt années, le corps musclé afin de pouvoir frapper fort et vite, il goûte le soleil de fin d'après-midi à Grandlac lorsqu'un homme fort bien habillé l'interpelle*

-Bien le bonjour messire, je vois à votre... harnachement *regarde l'armure de Caelorn* que vous devez être, ma foi, quelqu'un d'habile au combat. Cependant votre jeune âge se lit dans vos yeux et vous semblez en avoir déjà vu bien assez sur ce monde. Accepteriez-vous de venir diner dans ma demeure ce soir ? J'ai besoin d'un homme de votre acabit pour mes affaires personnelles. J'habite dans un grand domaine niché au coeur des Montagnes d'Affreusac. La Pointe du Clairon est protégée par une garnison venue directement d'Hurletemps pour m'aider en cas d'éventuels raids pillards. Le mot de passe sera << Lorte>>.

*Et il s'en alla aussi prestement qu'il était venu laissant l'orphelin seul, qui n'avait pas pu placé un mot mais qui était tout de même fier d'avoir été reconnu par l'une des plus grandes personnalitées des Contreforts de Korkande.*

La Pointe du Clairon

*Caelorn l'orphelin arriva devant le grand édifice, ses yeux bleus pâles contemplèrent le batîment, ébahis. Le retour à la réalité fut brusque, la gifle du Lieutenant de charrerie qui le sommait de donner le mot de passe ou de s'en aller avant de finir en geôle.*

-Non mais j'y crois pas ! Regardez-le ce crétin ! Tu as une minute pour me débarrasser le plancher ! Criait-il.
-Et toi le moustachu tu as cinq secondes pour te taire avant que je ne t'éventre comme il se doit aux chiens de l'armée, Lorte.
-Eh ! Et bien voilà quelqu'un qui a du répondant, je me nomme Birneld, le maître t'attends, mais je t'ai à l'oeil.
-Ne me regarde pas trop avant de le perdre ton précieux oeil.

*Sur ces dernières paroles, l'orphelin s'engagea dans la grande allée menant au célèbre Salon d'Or, salle à manger de l'aristocrate. Une immense pièce recouverte de tableaux, de peintures, de portraits, de bustes, les murs étaient en or, les portes étaient en or et même les serrures étaient en or. Il prit place sur un chaise, se servit parmi les nombreux plats disposés sur la tablée et daigna enfin porter son attention sur son mystérieux hôte.*

-Je vois que vous souffrez de la faim, mangez à votre guise. Bon mangeur, bon travailleur comme on dit, connaissez-vous des proverbes messire ?
-Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi.
-Ah, hum... oui en effet... *Reprenant ses moyens* Donc, je ne vous ai pas fait venir dévorer mes provisions pour rien, vous vous en rendez compte. J'ai besoin d'un homme talentueux comme vous dans ce qui est de l'assassinat, vous êtes preneur ?
-Hum, ma réputation me précède, du temps qu'il y a des femmes, de la bière et des pièces d'or je suis disponible.
-En effet, je suis prêt à vous payer 3000 pièces votre première cible, convenable ?
-Nous allons bien nous entendre.
-Parfait, alors partez sur-le-champ chercher un gnome nommé Makoutils et tuez-le, j'ai entendu dire selon mes informateurs qu'il se cache dans les bois près de Gangrelorne, sois prudent Caelorn et ne me déçois pas.
-Bien, *avale une dernière gorgée de liqueur aux amandes* au fait, j'ai remarqué que vous connaissez mon nom, qu'en est-il du vôtre ?
-Edmon, Edmond De Castelaubois.

*Tournant le dos, Caelorn partit pour son premier gros contrat mais il ne se doutait pas encore, que sa vie ne serait plus jamais la même.*

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