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L'histoire de Caelorn l'orphelin
L'histoire de Caelorn l'orphelin
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7 juin 2010

L'Evasion

*Assis dans leur cellule, Nurin et Caelorn s'occupait comme ils le pouvaient. Le nain tressait sa barbe qui lui arrivait pratiquement aux pieds tendit que l'humain se contentait de faire un trait sur le mur.*
-Quarante-trois jours... C'est long, beaucoup trop long. Nous partons ce soir, même s'il faut y laisser la vie. Dis Caelorn
-Patience, 17 ans, ça passe vite tu sais. Même si normalement nous devrions avoir 3 semaines, 17 années c'est pas grand chose. Répondit Nurin
-Oh je t'en prit arrête ! Il ne fallait pas me piquer mon poignard pour le planter dans l'entrejambe du garde, c'est ta faute.
-Il me tirait par la barbe !
*La dispute dura encore un temps puis ils se calmèrent tout les deux. Lorsque la nuit arriva sur Dakaniel, les deux amis entrèrent en action. Caelorn sortit sa lame secrète de sa bouche et commença à crocheter la serrure de la    porte de leur geole. Pendant ce temps, Nurin mangeait des pruneaux tranquillement dans un coin de la pièce. Un petit cliquetis avertit les deux fuyards que la porte était ouverte, ils l'ouvrirent sans bruit, et se faufilièrent silencieusement dans le long couloir mal éclairé des souterrains de Dakaniel. Ils crochetèrent encore quelques portes et arrivèrent à la salle des confiscations, la salle où était entreposer tout les biens confisqués des détenus. Malheureusement, un garde veilleit sur le butin, il dormait. Les deux amis avancèrent trèèès doucement dans la pièce, en veillant à ne faire vraiment pas un seul bruit, ils retenaient presque leur respiration.

Lorsque soudain, un PROOOOOT très sonore éclata dans la salle, Nurin avait malencontreusement laissé échapper un gaz... Le garde se réveilla, se tourna vers eux, les regarda pendant un moment, très étonner. Caelorn tourna lentement sa tête vers le nain qui était tout rouge.*

-Euh... Je... Désolé... C'est... C'est les pruneaux... Ca me chamboule l'estomac à chaque fois que j'en mange mais c'est tellement bon... Dit Nurin en baissant les yeux

*Ne se laissant plus impressionner par les fugitifs et par l'odeur néfaste qu'avait dégagé le nain, le garde sortit sa masse d'arme et fonça sur Caelorn qui cracha sa lamelle de rasoir mais manqua sa cible de quelques centimètres. Il reçut un grand coup sur l'épaule droite, tomba à la renverse sous la force de son assaillant. Alors que le garde allait redonner un coup, Nurin lui sauta dessus et lui martela le visage de coups de poings.

Le pauvre garde désormais le visage en sang parvint à agripper l'oreille du nain et à la tirer de toute ses forces. Il se dégagea de l'emprise de Nurin qui hurlait de douleur en se roulant par terre, les deux mains sur l'endroit qui était supposé être son oreille gauche mais où reposait un trou béant. Le garde se releva rapidement, balança une oreille sur le côté, et attaqua de nouveau Caelorn qui rampait le plus vite possible vers sa lame secrète. Le garde courait derrière le voleur qui rampait de plus en plus rapidement et au moment précis où le garde agrippa Caelorn par son épaule meurtrie pour le relever, ce dernier se mit debout brusquement et posa ses lèvres avec force sur la gorge exposée du garde.

Un silence, le garde essayait de parler mais le souffle lui manquait, il ne pouvait plus respirer... Caelorn éloigna ses lèvres du cou de son adversaire cracha du sang et observa le spectacle. Un homme, père de deux fils, marié à une jeune femme qu'il aimait plus que tout au monde, se vidait de son sang, une petite lame ressemblant à une lame de rasoir plantée dans sa gorge, il tituba et s'effondra.

L'adrénaline du combat s'atténuait chez Caelorn qui se hâta de se diriger dans la petite salle où était entreposer ses affaires et celles du nain. Il farfouilla dans sa la sacoche normalement accrochée à sa ceinture, sortir quelques bandages. Il en appliqua un sur son épaule droite et accourut au secours de Nurin qui bougeait faiblement dans un coin de la grande pièce, à quelques mètres du cadavre du garde. L'assassin soigna patiemment la blessure de son ami, lorsqu'ils furent tout les deux plus ou moins rétablis, il s'habillèrent et se préparèrent.

Ils s'arrêtèrent brusquement lorsque des sons leur parvinrent des couloirs. On approchait. Nurin éteignit rapidement les torches accrochée aux murs et se cacha dans le coin le plus sombre de la salle. Caelorn sortit une de ses dagues et se colla contre le mur tout près de la porte. Ils attendirent en silence.*

-Groumpf, toujours moi qui suis de nuit, c'pas juste ! Dit une voix grave

*Le garde venait relayer son conjoint décédé. Il ouvrit la porte, s'arrêta sur le seuil, grommela qu'on y voyait comme à travers une pelle et s'avança dans la pièce. Aussitôt, Caelorn l'aggrippa, mit sa main gauche sur la bouche de sa victime et planta sa dague de sa main droite dans le dos du garde. Il le coucha sur les dalles sans un bruit, fit un léger signe de la tête au nain lui faisant comprendre que la voie était libre et ils s'en allèrent tout deux dans le long couloir circulaire qui montait vers la sortie des souterrains.

La plupart des gardes dormaient d'un sommeil lourd dans leur lits et même ceux qui étaient de garde somnolaient. Les deux fugitifs n'eurent pas grand mal à s'échapper du reste du domaine.
Une fois sortis de leur prison, ils coururent  dans la forêt de Branar pendant quelques minutes puis s'arrêtèrent pour reprendre leurs forces rapidement.*

-Trop d'émotions pour aujourd'hui Caelorn, reposons-nous un peu et nous verrons ce qu'il faut faire demain. Suggéra le nain
-Non ! Je ne peux plus remettre la mort du mage à plus tard, nous irons cette nuit lui rendre visite.
*Devant le regard déterminer et effrayant de l'assassin, Nurin jugea bon de faire ce que son ami voulait. Il partirent donc en quête du mage afin d'honorer leur contrat.
Après une heure et demie de marche, ils arrivèrent devant la villa de leur cible, ils obtèrent pour un plan simple : on entre et on massacre tout ce qui bouge - l'idée venait de Nurin-
Nurin défonça la porte, Caelorn entra et taillada le visage des deux personnes les plus proches de lui avec ses lames. Ils montèrent à l'étage en cherchant les chambres, une fois qu'ils réussirent à entrer dans celle d'Arcknor, il les attendait dans une grande robe blanche, avec un grand bâton lumineux dans les mains.
Malgré son air intimidant, le mage était pris par surprise au beau milieu de la nuit. Il avait le visage hagard et ses réflexes n'étaient pas très bons lorsqu'il était fatigué. Il se prépara à lancer un éclair de givre et de feu à la fois sur Caelorn qui lui fonçait dessus mais trop tard, l'assassin était déjà sur lui et lui avait donné un coup de pied qui interrompit son incantation. Caelorn attrapa le mage par le cou, le plaqua par terre et regarda son visage avant le lui enlever toute expression avec la libération mortelle. Caelorn et Arcknor se regardèrent pendant quelques secondes et le mage dit :*

-C...Cae...Caelorn ? C'est bien toi ?
-Toi...
A LIRE LA SUITE ;)

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